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Aménager les berges

Les cours d’eau du Dun et de la Veules sont « non domaniaux ». Ils n’appartiennent pas à l’Etat mais à des propriétaires privés. Chaque propriétaire d’un terrain en bordure de cours d’eau est propriétaire de sa berge jusqu’à la moitié du lit de celui-ci (article 215-2 du Code de l’Environnement)

Identifiée par la loi sur l’eau de 1992 comme patrimoine commun de la Nation, l’eau n’appartient à personne et son usage est commun à tous. Les propriétaires (privés ou publics) d’un lit de cours d’eau en ont seulement un droit d’usage préférentiel qui reste réglementé.

Le riverain a l'obligation d'entretenir le cours d'eau afin de maintenir l'écoulement naturel des eaux, d'assurer la bonne tenue des berges et de préserver la faune et la flore dans le respect du bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques (article L215-14 du Code de l’Environnement).

Les cours d'eau sont des milieux qui s'équilibrent naturellement, l'entretien doit se faire de façon raisonnée !

Le syndicat peut se substituer au riverain dans le cadre d’une déclaration d’intérêt général pour plusieurs types de travaux.

La restauration des zones d’expansion de crue

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En période « normale » le cours d’eau chemine dans son lit « mineur ». En période de crue, le lit mineur devient insuffisant pour faire transiter l’ensemble du débit. Le cours d’eau déborde alors dans le lit « majeur » dans des espaces appelées « zones d’expansion de crue ».

Cette connexion entre lit mineur et lit majeur a été supprimée par endroits et au fil du temps par des aménagements le long des berges ou par la formation de merlons de curage en haut de berges.

Sur le Dun, l’entretien du lit mineur du cours d’eau était réalisé par curage. Les matériaux prélevés étaient déposés en haut de berge. Petit à petit, un merlon plus ou moins haut s’est formé empêchant ainsi les eaux de crue de s’épandre dans le lit majeur et augmentant le risque d’inondation sur d’autres secteurs.

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Depuis sa création, le syndicat travaille à la reconnexion des lits mineur et majeur en supprimant les merlons de curage et en talutant les berges en pente douce. D'importants travaux ont été réalisés à la suite des inondations de décembre 1999 et mai 2000.

Un exemple de reconnexion lit mineur - lit majeur en rive droite du Dun à St Pierre-le-Viger (2003)

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Vue depuis l'amont de l'herbage avant travaux

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Vue depuis l'amont de l'herbage après travaux

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Lit mineur du Dun avant travaux

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Lit mineur du Dun après travaux

Pour bien comprendre

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Tressage

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Tunage forestier

Caisson végétalisé

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Le génie végétal désigne la mise en œuvre des techniques utilisant les végétaux et leurs propriétés mécaniques et/ou biologiques pour stabiliser les berges et les talus. Le génie végétal permet de réaliser une protection vivante inspirée des modèles naturels.

Il existe une multiplicité de techniques, dont le choix est orienté par l'intensité du courant ou par l’usage de la berge (pente, hauteur de berges, présence d’infrastructures…).

Ces techniques de génie végétal ont de multiples avantages par rapport au génie civil :

  • Nombreux intérêts écologiques par la création d’espaces d’abri, de nutrition et de reproduction pour une faune diversifiée [poissons, batraciens, oiseaux et mammifères d’eau] par la création ou à la reconstitution de continuités latérales entre le milieu aquatique et le milieu terrestre ;

  • Intégration paysagère des aménagements ;

  • Efficacité des aménagements croissant avec le développement des plantes, puisque les matériaux de construction sont vivants ! De plus, les forces d’arrachement sont absorbées par la souplesse des parties aériennes des végétaux ;

  • Pas de perturbation entre le milieu aquatique et la nappe phréatique ;

  • Amélioration des capacités auto-épuratrices des milieux aquatiques ;

  • Coût généralement moindre des aménagements végétaux par rapport au coût des techniques habituelles, comme l’enrochement.

Les principales techniques utilisées et mises en œuvre au syndicat sont les suivantes :

La stabilisation des berges

Mise en place de caissons végétalisés Rue André Raimbourg à Fontaine-le-Dun

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En rive droite, caissons végétalisés 

En rive gauche, tressage

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1 ou 2 ans après travaux

Détail : Montage des caissons, creusement de la berge, remplissage des caissons

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