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Pratiques Culturales

Retarder l'érosion, favoriser l'infiltration : des méthodes pour chaque culture

Pour chaque culture, des méthodes culturales peuvent favoriser l’infiltration de l’eau et/ou retarder l’apparition de l’érosion. Elles sont déclinées dans des fiches techniques réalisées par la Chambre d’agriculture et l’AREAS, avec des résultats d’essais et des propositions pratiques.

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En complément de ces méthodes culturales, la distribution des parcelles dans l'espace agricole (avec leurs accès, leurs limites etc) joue un rôle important.

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Des réflexions plus globales et groupées 

Depuis quelques années, des agriculteurs réfléchissent, dans une démarche plus globale, aux questions de fertilité des sols, à la façon de mieux travailler avec les composantes physiques, chimiques et biologiques naturellement présentes sur leurs parcelles.

En témoignent les couverts d’intercultures en hiver très développés sur certaines parcelles, l’utilisation de bio- stimulants, etc ….

Sur notre secteur, des agriculteurs participent par exemple à des groupes appelés GIEE pour mettre en commun leurs expériences.

Des nouveaux courants techniques

Agro-écologie, agriculture de conservation, agriculture durable, agriculture régénératrice, agriculture du vivant, … Ces nouveaux « courants techniques » ouvrent des perspectives et un changement dans les pratiques agricoles, qui réduisent la sensibilité des sols au ruissellement et à l’érosion.

 

Il est encore difficile d’en quantifier les effets, mais le syndicat de bassins versants est attentif à ces évolutions. Il peut être amené à soutenir certaines actions ou investissements liés aux changements de pratiques des agriculteurs du territoire.

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Observation de l'état du sol et des vers de terre

ZOOM sur les transferts de pesticides dans les ruissellements, une question très complexe !

Quels sont les mécanismes de transport et de transfert des pesticides dans les ruissellements ? C'est la question à laquelle a tenté de répondre une étude conduite par l'AREAS pendant de nombreuses années sur le bassin versant de Bourville (sous bassin versant du Dun), en mesurant les pesticides dans les ruissellements tout en faisant le lien avec les pratiques des agriculteurs du bassin versant.

Les herbicides (désherbants) représentent quantitativement la moitié des substances appliquées et plus de la moitié des substances retrouvées dans les ruissellements. Toutes substances confondues, la moitié des transferts par ruissellement ont lieu lors de fortes pluies. Les "zones tampon" (zone en herbe où les ruissellements peuvent être ré-infiltrés) se montrent efficaces pour l'autre moitié des quantités de substances qui sont transportées. Mais dans l'ensemble, ces mécanismes sont très complexes et les résultats doivent être considérés avec prudence.

En savoir plus sur les résultats de Pesticeros : https://www.areas-asso.fr/suivi-des-transferts-de-produits-phytosanitaires/

Une nouvelle culture : le Miscanthus

Le miscanthus est une plante herbacée qui ressemble à la canne à sucre- vivace, elle reste en place 10 à 15 ans. Ensilée comme du maïs, sa récolte annuelle peut être valorisée comme combustible de chaudière, matériau de paillage etc.

Un agriculteur de notre secteur développe cette culture pour le paillage de la stabilisation des vaches laitières de son exploitation.

Par son système racinaire, l'absence de travail du sol et son développement végétal, le miscanthus présente les mêmes atouts qu'une haie ou une zone en herbe dans la luttre contre le ruissellement et l'érosion. La commission agricole du Syndicat Mixte de Bassins Versants du Dun et de la Veules a décidé de soutenir financièrement cet agriculteur dans la réalisation de son projet.

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Plantation mai 2021 à Héberville

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