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Comprendre un ouvrage

Quelle que soit sa taille et sa forme, tout ouvrage de ralentissement dynamique  répond aux mêmes principes de fonctionnement :

  • Il intercepte des ruissellements grâce à sa capacité à retenir un certain volume d’eau ;

  • Il se vide par une canalisation appelée débit de fuite, qui restitue les ruissellements plus lentement ;

  • Il se vide assez rapidement pour être en mesure de recevoir de nouveaux écoulements ;

Il arrive parfois qu’un ouvrage déborde, pour deux raisons :

  • La pluie est plus importante que celle utilisée pour le calcul de ses dimensions

  • L’occupation du sol sur le bassin versant a favorisé le processus de ruissellement : terres nues, cultures peu développées, imperméabilisation par des constructions ou des routes sans gestion des eaux pluviales.

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Quand un ouvrage déborde, on dit qu'il surverse. Les ruissellements reprennent alors leur libre cours, sans régulation et le risque d’inondation est avéré.

SMBVAS

source : SMBVAS - Fabrique des signes

Visualisation d'une surverse 

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Lors de pluies importantes, il est prévu que l'ouvrage puisse déborder. L'ouvrage passe en "surverse" sur un endroit particulier du barrage spécifiquement aménagé pour éviter le passage anarchique de l'eau par dessus la digue.

Ce bassin est vide : il ne fonctionne pas ?

Les ouvrages de lutte contre les inondations sont conçus pour freiner les fortes pluies. Les "petites" pluies, les plus courantes, s'évacuent très rapidement.

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Sur le bassin versant du Dun et de la Veules, certains bassins sont conçus avec une zone "toujours en eau" au fond, favorisant ainsi la faune et la flore des mares. Cependant, ce choix n'a pas toujours été possible car la présence d'eau en permanence peut accentuer le risque d'ouverture de bétoire. La surveillance et l'entretien de ce type d'ouvrage sont également plus difficiles.

Pour en savoir plus le fonctionnement des deux types d’ouvrages :

 

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bassin

Combattre quelques idées reçues !

Ce bassin est vide : il ne fonctionne pas ? NON, Il est prêt à fonctionner !

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Les ouvrages de lutte contre les inondations sont conçus pour freiner les fortes pluies. Les "petites" pluies, les plus courantes, s'évacuent très rapidement. Pour les pluies plus importantes, les ouvrages se vidangent complètement en 24h environ pour être prêts à fonctionner à nouveau.

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Sur les bassins versants du Dun et de la Veules, certains bassins sont conçus avec une zone "toujours en eau" au fond, favorisant ainsi la faune et la flore des mares. Cependant, ce choix n'a pas toujours été possible, car la présence d'eau en permanence peut accentuer le risque d'ouverture de bétoire. La surveillance et l'entretien de ce type d'ouvrage sont également plus difficiles.

NON, la réhabilitation des anciennes mares ne suffirait pas à réduire les inondations !

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Les mares d'autrefois avaient comme première vocation de constituer une réserve en eau pour les habitants des villages et pour les animaux dans les prés. Elles n'étaient pas conçues pour se vider, mais au contraire pour "garder l'eau". Leur volume était très variable, mais généralement de l'ordre de la centaine ou du millier de m³.

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Les ouvrages créés pour prévenir les inondations du Dun et de la Veules ont des volumes compris entre 3 500 m³ et 45 000 m³. Ils sont situés sur les plateaux et les vallées sèches, en amont des zones habitées à protéger. Ils répondent aux enjeux contemporains de notre territoire.

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Néanmoins, réhabiliter les mares est intéressant, car elles sont un élément naturel et paysager complémentaire à ces ouvrages. Les restaurer permet de limiter les ruissellements et de participer à l'amélioration de la biodiversité.

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