Bâtiments agricoles
1/3 des nouvelles surfaces imperméabilisées sont des bâtiments agricoles
Les constructions de bâtiments agricoles représentent 1/3 des nouvelles surfaces imperméabilisées sur les bassins versants du Dun et de la Veules, et donc 1/3 des ruissellements dits « urbains ».
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Parce que chaque projet correspond généralement à des surfaces importantes, de l’ordre de 1000 m² de toiture et aires stabilisées, il est important de bien prévoir le dispositif de régulation des eaux de toiture et chemin.
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L’espace disponible ou la présence d’une mare (dont le fonctionnement rester à améliorer) facilite souvent la mise en œuvre. Intégrée au chantier de construction, la réalisation d’un dispositif simple et peu coûteux peut facilement être envisagée.
Il suffit d'anticiper !
Des recommandations simples
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Pour les bâtiments agricoles, les recommandations départementales sont :
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de stocker 50 m³ d’eau pour 1000 m² de surfaces imperméabilisées, à adapter à la taille du projet.
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une vidange avec un débit de fuite de 2 litres/ seconde/ hectare aménagé
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un temps de vidange en 72 heures maximum
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Une astuce de notre animatrice :
Avec la préconisation de 2 l/s/ha aménagé, les débits de fuite des aménagements sont généralement très faibles. L'adaptation du diamètre de la canalisation de vidange n'est donc pas aisée.
L'astuce consiste à positionner sur un tuyau de vidange de diamètre courant (80 ou 100 mm) un pot de fleur en plastique percé à la bonne dimension, pour une vidange en 72 heures !
Citerne : seule, elle ne suffit pas !
La citerne de récupération d’eau de pluie ne permet pas une régulation satisfaisante, si son débordement n’est pas géré.
Le volume des citernes est généralement bien en deçà du volume nécessaire, à fortiori quand l’eau récupérée est utilisée pour les traitements phytosanitaires, à l’automne et au printemps.
Elles sont mal adaptées pour la gestion des précipitations hivernales et doivent être couplées à un dispositif de stockage complémentaire.
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